Success Story de Quentin : d’une passion à une profession

Success Story de Quentin : d’une passion à une profession

Quentin est un jeune diplômé du Programme Grande École. Il a intégré l’EM Strasbourg juste après son BAC pour suivre le Bachelor Affaires Internationales pour 3 ans, puis le Programme Grande École. Après avoir terminé son cursus par une année de professionnalisation, il est désormais dans la vie active. Quentin a réalisé un de ses rêves puisqu’il est passionné d’automobile depuis tout petit et travaille chez Bugatti. Partons découvrir la passion de Quentin et comment il en est arrivé là !

 

Quelle passion/objet insolite as-tu présenté lors des oraux d’admission à l’EM Strasbourg ?

« Pour mon oral d’entrée à l’EM Strasbourg j’ai choisi de présenter ma passion pour l’automobile. J’avais décidé d’apporter une voiture miniature accompagnée d’un PowerPoint sur l’industrie automobile. L’automobile est pour moi une véritable passion et ce depuis ma tendre enfance. Je baigne dans ce monde depuis tout petit et j'ai acquis très tôt de nombreuses connaissances. C’est une passion de père en fils, voire de grand-père en fils. Je me rends aux salons de l’automobile, musées, je consulte les magazines et visionne de nombreuses émissions. Mêler passion et travail me plait énormément et je souhaite continuer sur cette voie de nombreuses années ».

 

Quentin, peux-tu nous parler de ton parcours à l’EM ?

« Je suis entré à l’EM Strasbourg juste après le bac car j’ai fait le Bachelor Affaires Internationales (3 ans). J’ai pu me professionnaliser, que ce soit à travers mes 5 stages ou à travers les projets concrets proposés lors de mon cursus et également pu profiter des opportunités d’expatriation. Grâce au bachelor j’ai pu partir deux fois à l’étranger : une première fois à Tampa (Floride, États-Unis) à l’Univeristy of South Florida pour 3 mois et une deuxième fois à Dortmund (Allemagne), à la Fachhochschule pour 6 mois. J’ai ensuite rejoint le Programme Grande École (2 ans). En M1 j’avais pris la pré spécialisation Marketing et ventes et en M2, Strategic and Operational Marketing. J’ai effectué cette dernière année à l’étranger, à HEC Montréal (Canada). À la fin de mon parcours académique, j’ai décidé de faire une année de professionnalisation pour pouvoir effectuer deux stages ».

 

Peux-tu nous parler de tes stages de césure ?

« J’ai pu faire deux stages pendant ma césure. Le premier était en tant que stagiaire ventes : opérations et processus dans l’entreprise Bugatti Automobiles durant 6 mois (de septembre 2019 à février 2020). Mes missions consistaient à soutenir l’équipe dans tout le processus de vente, du premier contact avec le client jusqu’à la livraison de son véhicule, de venir en support au service logistique et d’aider à la rédaction des communications à destination des clients. À la suite de ce stage, j’ai rejoint l’équipe Admissibles de l’EM Strasbourg pour 4 mois (d’avril 2020 à juillet 2020) en tant que chef de projet pour la promotion de l’école. Mon but était d’entrer en communication avec les candidats au concours Ecricome et de mettre en avant l’EM Strasbourg ».

Quentin : d’une passion à une profession

Comment s’est passée ta recherche de premier emploi ?

« Pendant mon stage en tant que chef de projet à l’EM Strasbourg, j’ai commencé le processus de recrutement pour pouvoir retourner chez Bugatti en tant que coordinateur des ventes. Parallèlement, j’ai été accepté au siège de Porsche Amérique Latine à Miami dans le service des ressources humaines. Mon entretien pour Bugatti s’est bien passé, et j’ai été embauché en tant que coordinateur des ventes, poste que j’occupe actuellement ».

 

Quel est ton poste actuel ? Est-ce que ça te plait ?

« Je suis coordinateur des ventes. Je m’occupe du processus de vente pour les clients, de la première visite à Molsheim jusqu’à la livraison de leur voiture. Mes missions sont très variées puisqu’elles vont de la relation client, à la communication (shooting photo, newsletter, courrier) au suivi de la production (photographies journalières des véhicules en production afin de tenir le client informé du stade de production de son véhicule). Je m’occupe également de projets spéciaux comme des shootings photos routiers sur la route des vins par exemple. Pour finir, je développe en collaboration avec notre designer les cadeaux clients et veille à leur envoi en accord avec le processus de vente. Aucune journée ne se ressemble et c’est cela qui me plait, tout comme la diversité des tâches. Je suis en contact avec de nombreux collègues et fournisseurs et ce à l’international, ce qui me pousse à parler majoritairement allemand et anglais. Je n’ai pas encore pu énormément me déplacer au vu du contexte mais je suis également présent sur les salons automobiles et certains évènements clients ».

 

Peux-tu nous parler un peu de Bugatti, entreprise internationale basée à Molsheim ?

« Bugatti est une entreprise italienne, allemande et française. Ettore Bugatti, son fondateur, était italien et a créé la marque à Molsheim en 1909. Bugatti est dépositaire de plus de 1 000 inventions brevetées en mécanique et se distingue particulièrement en compétition automobile, notamment dans la première moitié du XXe siècle avec plus de 10 000 victoires internationales en course. Reprise un temps par le fils d’Ettore, Jean, Bugatti est contraint de mettre un terme à ses activités peu après la Seconde Guerre mondiale. En 1987, l'entrepreneur italien Romano Artioli relança la marque et fit l'acquisition des droits liés au nom Bugatti tout en faisant bâtir une usine en Italie à Campogalliano. L’entreprise fait malheureusement banqueroute en 1995. Le groupe allemand Volkswagen racheta l’entreprise et le site de Molsheim en 1998. Après de longs travaux, la première Bugatti Veyron sort des chaînes de production en 2005. Depuis plus de 110 ans, la marque est considérée comme pionnière dans le domaine du luxe et de l’automobile. Je peux dire que l’on s’y sent très bien. Nous sommes au cœur d’un magnifique parc, mis à disposition pour seulement 130 employés. L’équipe de management des ventes a la chance d’avoir ses bureaux dans le mythique château Saint Jean, c’est un plaisir de s’y rendre tous les jours. Nous sommes d’ailleurs 6 personnes dans cette équipe. C’est un avantage puisque chacun de nous connaît les missions de l’autre et est capable de le remplacer au besoin. L’équipe est jeune, dynamique et très soudée ».

Bugatti Molsheim

As-tu une anecdote concernant ce premier emploi ?

« Une des devises d’Ettore Bugatti était : « Rien n’est trop beau, rien n’est trop cher ». Je prends conscience de ces mots au quotidien. En effet, que ça soit lors de mon premier stage chez Bugatti ou encore aujourd’hui dans l’exercice de mes fonctions, je me rends compte que rien n’est trop cher pour nos clients : l’ordre de grandeur des prix est impressionnant ».

 

En quoi l’EM Strasbourg t’a permis de finalement travailler dans un domaine qui te passionne ?

« Ce qui a joué pour mon poste actuel est un mélange de tout mon cursus. Un des critères pour travailler chez Bugatti est de parler allemand. Je passe 60% de mes journées à parler cette langue, que ce soit pour échanger avec mes collègues, le groupe Volkswagen ou encore avec les équipes Bugatti à Wolfsburg. Je peux donc dire que j’ai accédé à mon poste actuel grâce à ma maitrise de l’allemand acquise grâce aux cours de langues, mon expatriation de six mois à Dortmund, mais également grâce au stage en Allemagne effectué dans le groupe S&G Mercedes-Benz. Mon côté international développé grâce aux expatriations a beaucoup aidé, cela a montré mon ouverture et mon habilité à travailler avec des personnes du monde entier. Ma passion et ma motivation m’ont aussi permis de me vendre lors de mon entretien d’embauche et de faire la différence ».

 

Tu as décroché le job de tes rêves. Quel est ton secret ? Comment as-tu fait ?

« Je reste chaque jour reconnaissant de la chance que j’ai de travailler dans cette entreprise extraordinaire. Mon poste me permet d’être aux côtés de produits exceptionnels, d’être en contact de clients importants ainsi que de gérer des sommes d’argent importantes. Il ne faut pas se perdre parmi tout ce luxe, savoir rester humble et garder les pieds sur terre. J’ai depuis de nombreuses années souhaité travailler au sein du siège d’un constructeur automobile afin de participer aux décisions qui dessineront la mobilité de demain. Je me suis donc toujours donné au maximum lors de mes études afin d’atteindre ce but, et les efforts ont payé ».

Quentin : d’une passion à une profession

Partagez l'article