Mêler ses études et sa passion pour le cyclisme

Mêler ses études et sa passion pour le cyclisme

Quentin BEZZA est un étudiant en 3ème année du Programme Grande École spécialisation Operational and Strategic Marketing de l’EM Strasbourg. Sportif depuis toujours, c’est dans le cyclisme qu’il a décidé de performer depuis l’âge de 15 ans. Partons à la rencontre de Quentin, qui manage son emploi du temps à la perfection pour lier ses deux vies d’étudiant et de sportif de haut niveau.

 

Pourrais-tu nous parler de ta passion pour le cyclisme.

« Je pratique le cyclisme sur route depuis l’âge de 15 ans. Cette passion pour le cyclisme m’est venue le jour où j’ai vu à la télévision Thomas Voeckler (alsacien d’origine) prendre le maillot jaune sur le Tour de France. C’est ce qui m’a vraiment donné envie de commencer la pratique de ce sport. J’ai pu commencer à m’entraîner avec mon père qui a également fait du cyclisme en compétition dans ses plus jeunes années. Quand j’ai commencé le vélo, j’ai directement intégré une classe Sport-Etudes dans un lycée colmarien ».

 

Quel est ton classement sportif ?

« En ce qui concerne le classement sportif c’est plutôt simple en cyclisme sur route, chaque cycliste obtient une catégorie en fonction des points qu’il a marqués l’année précédente. En amateur, la plus haute catégorie est la « 1ère catégorie » puis après deuxième, troisième etc. Il y a également trois divisions nationales pour distinguer les meilleurs clubs amateurs (N1, N2 et N3). Je suis donc 1ère catégorie et dans un club de N1 soit l’antichambre des professionnels. La particularité du cyclisme est aussi que ces clubs de N1 mais aussi parfois N2 participent à certaines courses professionnelles en fonction des choix des organisateurs de courses. Nous sommes donc souvent amenés à concourir contre des équipes et coureurs que nous pouvons retrouver au Tour de France ».

 

Comment combines-tu le sport et les études ?

« Depuis mon entrée en études supérieures, je bénéficie du statut de sportif de haut niveau, ce qui me permet de concilier plus facilement le sport et les études. En effet, tout en suivant un cursus classique je peux décaler quelques cours ou contrôles en fonction de mes contraintes d’entraînements mais surtout des compétitions. Mais ce statut ne fait pas tout. Il faut avant tout avoir une bonne organisation et un sens de l’anticipation afin de ne pas être pris au dépourvu avec l'enchaînement des compétitions et des examens. Il faut profiter du moindre trou dans son agenda pour avancer dans son travail notamment lors des déplacements sportifs. Ce n’est pas toujours évident, car je fais en moyenne 15 à 25 h de vélo par semaine sans oublier les longs déplacements pour aller sur les courses. C’est un train de vie à prendre et cela fait maintenant plus de quatre ans que j’ai ce rythme, c’est devenu une habitude. Cette alternance entre le sport et les études, me permet de prendre part à la compétition l’esprit plus libéré contrairement à certaines personnes qui ne font que du vélo; et qui peuvent vite avoir des doutes lorsque leurs performances ne sont pas au rendez-vous. Mon entraîneur s’adapte également puisqu’en période de partiels il va privilégier plus de repos ».

 

Comment as-tu pratiqué ton sport pendant le confinement ?

« Pendant le confinement, ma pratique a été plus ou moins stoppée car une fois dans l’année le cycliste effectue sa coupure. Celle-ci consiste à une régénération à la fois physique et mentale des efforts réalisés toute l’année. Cette coupure dure de trois à quatre semaines sans activités physiques, donc cette dernière a eu lieu pendant le confinement. Après, nous repartirons sur un bon mois avec plusieurs activités physiques (comme la course à pied, musculation, vtt, natation...) ».

 

Un conseil pour les étudiants qui souhaitent se mettre au sport ?

« Tout d’abord, effectuer une activité physique qui vous apporte du plaisir et pas juste courir pour perdre du poids par exemple. Selon moi, c’est en effectuant un sport avec plaisir que l’on garde cette régularité dans l’exercice. Il faut aussi se donner plusieurs objectifs intermédiaires réalisables (par exemple dimanche prochain j’arrive à courir 10 km) et un objectif à long terme mais toujours avec une date précise c’est ce qui permet d’avancer. Si vous avez des amis qui exercent la même activité, c'est encore mieux de la réaliser avec eux » !

Quentin BEZZA étudiant en 3ème année du Bachelor Affaires Internationales

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