L’EM Fashion Week, c’est quoi ?
L’EM Fashion Week est un événement organisé chaque année par les étudiants du Bureau des Arts de l’EM Strasbourg. Le but est de mettre en avant la mode et la créativité de chacun, tout en traitant les questions de l’image et de l’éthique, en intégrant les 3 valeurs de l'École. Les étudiants de l’association sont chargés de démarcher des boutiques et de négocier des tenues, d’organiser le défilé mais aussi de recruter des mannequins, qui défileront dans les tenues de boutiques strasbourgeoises. « C’est une expérience qui responsabilise car il faut s’occuper des mannequins : essayages, choix de tenues, etc. Les mannequins recrutés venaient de tout Strasbourg, pas seulement de l'École. » se souvient Cloé-Néphéline Prevost, membre au pôle commercial en 2018/2019 et désormais en stage de fin d’études chez Dior au siège homme en tant qu’assistante chef de produit dans le denim et la transition éco textile. « Même si cela reste un défilé amateur, c’est le premier défilé auquel on assiste. On voit toute l’organisation en coulisses. C’est une première approche de ce milieu-là : on voit plusieurs corps de métier qui s’activent. »
Cultiver son côté créatif tout en se professionnalisant
Cette année, dans le contexte sanitaire actuel, les étudiants membres de la Fashion Week ont réinventé l’édition 2021. « Avec la crise sanitaire, nous avons proposé un format dématérialisé en contactant les marques partenaires, en leur proposant de faire un shooting photo et du contenu vidéo. Cela a été diffusé sur les réseaux sociaux pendant une semaine. » explique Alan Mamie, membre actif du Bureau des Arts sur le mandat 2020/2021. Ainsi, durant une semaine, du contenu multimédia a été partagé sur le compte Instagram @emstrasbourgfashionweek, mettant en lumière les marques partenaires, autour du thème No gender full power. Alan a développé des compétences en tant qu’assistant de direction artistique et en tant que modèle photo.
Cette première expérience offre aux étudiants un premier pas dans la mode. La Fashion Week permet de se confronter à un public, avec un cahier des charges, où il est nécessaire de répondre à différents objectifs.
Un rêve devenu réalité
Cloé-Néphéline, membre du pôle commercial sur le mandat 2018/2019, s’occupait de démarcher des marques, de gérer les mannequins et de s’assurer du bon déroulement du défilé. Cette année, après avoir effectué son année professionnalisante, elle va être diplômée du Master Operational and Strategic Marketing.
Elle a toujours été passionnée par la mode et souhaite être styliste depuis son plus jeune âge : elle aimait les magazines avec les tendances mode, les séries télévisées avec les tenues des actrices et le dessin.
Son expérience à la Fashion Week lui a permis de décrocher son premier stage en année professionnalisante, chez Chevignon au siège à Paris en tant qu’assistante cheffe de produit développement. Elle a su à ce moment-là que travailler avec les marques de luxe et de qualité était sa vocation. Son deuxième stage en année professionnalisante s’est déroulé chez Louis Vuitton en tant que cheffe de produit pour le prêt-à-porter homme. « Les associations permettent d’avoir un CV plus complet, notamment lorsque l’on sort de classe préparatoire » explique-t-elle. « L’anglais et l’italien sont d’ailleurs deux langues très importantes dans les maisons de luxe. » Cloé-Néphéline va passer son stage de fin d’études chez Dior à Paris au siège homme, en tant qu’assistante cheffe de produit dans le denim et la transition éco-textile.
Ces expériences professionnelles lui ont appris à s’adapter au changement et à anticiper. Il faut savoir gérer le stress et être très autonome. Avec les défilés à gérer, il y a en effet des responsabilités car elle est au centre de tous les pôles : comptabilité, fabricants, fournisseurs, stylistes. Elle doit faire en sorte de rendre la pièce parfaite.
Un mot pour celles et ceux rêvant de travailler dans la mode et le luxe ?
« Lorsque l’on n’a pas d’expérience professionnelle, on veut immédiatement intégrer une grande maison de luxe car cela fait rêver. Mais il vaut mieux commencer par une plus petite maison pour découvrir le milieu, puis postuler à une maison de luxe en ayant ainsi de vrais réflexes et une certaine logique. » conseille Cloé-Néphéline. « Si on a des réponses négatives, il faut postuler à des offres moins prestigieuses, qui sont tout autant formatrices. » À l’EM Strasbourg, chacun trouve son #BeDistinctive.