Jocelyne Yalenios, enseignant-chercheur à l'EM Strasbourg, vient de publier récemment un article dans la revue « RIMHE : Revue Interdisciplinaire Management, Homme & Entreprise ».
Cet article est intitulé « Pourquoi conserver un outil de gestion inapproprié ? Des fonctions implicites de l’évaluation individuelle de la performance », et a été écrit en collaboration avec Patrick Gilbert, professeur émérite à l’IAE Paris (Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne).
Abstract :
L’évaluation de la performance individuelle est une pratique ancienne (Mahler, 1947). Elle est centrale en gestion des ressources humaines (GRH) et débattue depuis longtemps (Saint-Onge et Haines, 2007 ; Gilbert et Yalenios, 2017). Pourtant, malgré les critiques récurrentes, voire le constat d’échec établi par certains auteurs (Banks et May, 1999 ; Gosselin-Murphy, 1994 ; Dumond, 2006), peu d’entreprises sont prêtes à y renoncer (Dehouck et al., 2018). Comment expliquer le maintien, apparemment paradoxal, de cette pratique ?