Depuis l’enfance, Amélie Viel est passionnée par l’écriture. Mais comme c’est le cas pour beaucoup d’auteurs, son premier roman est resté longtemps en attente dans un fichier texte, oublié sur un coin de bureau. Lorsque sa passion et les circonstances se sont favorablement rencontrées, elle a enfin réalisé ce rêve : écrire et auto-publier son roman. Rencontre avec une étudiante qui sait relever les défis que lui présente la vie...
La passion d’écrire depuis toujours
« J’ai commencé à écrire quand j’étais enfant, vers 7 ou 8 ans. Ça m’intéresse depuis toujours, mais je ne concrétisais jamais mes histoires ». Manque de temps, manque de motivation... les raisons de reculer étaient nombreuses. Et un jour, démarre son parcours étudiant à l’EM Strasbourg.
Avec cette première année en école de commerce, arrivent les bouleversements qui l’accompagnent : une organisation de vie qui impose plus d’autonomie, la gestion de son temps laissée à sa libre appréciation et la nécessité de choisir ses propres priorités. Quels projets développer en premier ? Quelles compétences renforcer pendant cette première année ? Début janvier 2018, elle se lance. C’est décidé, le livre qui attendait depuis si longtemps verra le jour, en parallèle de ses études.
Résilience et transformations : deux piliers de ce roman
Le “Doux Séisme” que nous propose Amélie Viel est en partie autobiographique, et en grande partie romancé. Point de départ du récit : le personnage principal doit subir une opération de scoliose, un problème de santé que l’auteur a dû elle-même surmonter. Ainsi naît Solène, l’héroïne que le lecteur suivra tout au long du roman alors qu’elle traverse une éprouvante série de consultations médicales et d’interventions douloureuses pour redresser sa colonne vertébrale. Amélie Viel tire parti de cette situation exceptionnelle pour mettre en scène une tranche de vie particulièrement intense. « Je voulais raconter les bouleversements qui accompagnent le passage à l’âge adulte, et la façon dont certaines difficultés peuvent, finalement, nous ouvrir des portes. » Avec ce premier roman, Amélie Viel nous livre une histoire de résilience.
L’univers des écoles de commerce
Son personnage est, comme elle, étudiante en école de commerce. « Certains imaginent que les écoles de commerce favorisent un esprit bling bling, mais ce n’est pas du tout comme cela que j’ai vécu ma première année à l’EM Strasbourg. Au contraire, on nous encourage à développer nos individualités, à chercher en profondeur de quoi nous sommes faits. » Si son roman fait davantage la part belle aux soirées étudiantes festives qu’aux amphithéâtres, il n’en laisse pas moins transparaître les valeurs qu’elle aime dans sa propre école. « Il y a un esprit familial, une dynamique de groupe qui nous porte dans nos projets. »
Donner naissance à un roman, une aventure
Amélie Viel a conduit de bout en bout l’auto-édition de son roman. Une tâche certes accessible pour qui a décidé de l’accomplir, mais qui n’en reste pas moins un projet de taille. Il s’agit non seulement d’écrire le livre, mais aussi d’assurer sa mise en page, d’en créer la couverture et de s’acquitter de l’ensemble des démarches légales permettant de commercialiser l’ouvrage. Si elle a décidé de relever ce défi avant la fin de l’année universitaire, c’est que le programme de l’année à venir est bien chargé. Elle effectue sa deuxième année d’études en Espagne au sein de l’une des universités partenaires de l'EM Strasbourg : l’Universidad Huelva. Son “Doux séisme” étant publié, elle se laisse la liberté de rêver à un deuxième roman. Peut-être y retrouvera-t-on les aventures d’une étudiante au cours de son passage à l’heure espagnole ?